Plateformes d’observation

Plateformes d’observation

SIRTA

Observatoire du SIRTA

Le SIRTA est un site d’expérimentation qui regroupe un grand nombre de moyens d’observation atmosphérique, met en œuvre des procédures d’observation de référence et développe des jeux de données à l’échelle multi-décennale pour les besoins de recherche de la communauté scientifique nationale et internationale et les besoins d’enseignement en région parisienne.

Les objectifs scientifiques du SIRTA sont de « documenter avec précision, sur le long terme, les processus radiatifs, physiques et dynamiques au sein de l’atmosphère, en particulier ceux liés aux nuages et leurs précurseurs tels que les aérosols et la vapeur d’eau et d’autre part, d’offrir à la communauté une plateforme instrumentée en zone périurbaine pour réaliser des tests instrumentaux, des campagnes de mesures d’étude de processus, et des enseignements expérimentaux pour les formations universitaires scientifiques.

Responsable: Martial Haeffelin

Site web: http://sirta.ipsl.fr/

CO-PDD

PUY DE DOME (© Aurélie Colomb)

Le site instrumenté du Cézeaux-Opme-Puy de Dôme (CO-PDD) est un élément du dispositif national d’observation de l’atmosphère nécessaire à l’étude de la qualité de l’air (pollution longue distance) et à la recherche sur le climat (nuages et particules, gaz à effet de serre). Il est constitué de la station de surveillance de l’atmosphère du puy de Dôme (1465 m) labellisée GAW, située loin des sources de pollution immédiates, associée aux sites de mesure d’Opme (680 m), située en zone rurale et des Cézeaux (410 m) situé en zone péri-urbaine, au-dessus de la ville de Clermont-Ferrand.

Le CO-PDD a pour objectif principal de documenter l’évolution de la composition de la troposphère, en améliorant nos connaissances sur les processus liant les gaz, aérosols, les nuages et précipitations et sur l’impact de modifications anthropiques en terme climatique (nuage, rayonnement) et météorologique (précipitations). Il accueille plusieurs SO et SOERE, ainsi que des chercheurs et étudiants grâce à sa capacité d’accueil et sa situation géographique.

Responsable: Jean-Luc Baray / Laurent Deguillaume

Site web: http://wwwobs.univ-bpclermont.fr/SO/mesures/index.php

MAÏDO

MAIDO – OSUR (Thibaut VERGOZ/OSU – Réunion / CNRS Photothèque)

La motivation principale de la labellisation de l’OPAR en tant que Site Instrumenté réside dans l’intérêt d’inscrire le seul site instrumenté de la bande subtropicale de l’hémisphère sud dans une stratégie nationale (système de labellisation de l’INSU, construction de l’INFRA ATMO et son Pôle de Données) et européenne (programmes EU H2020 INFRA ACTRIS-2 et ENVRIplus d’accès transnationaux aux grandes infrastructures de recherche). L’infrastructure de l’OPAR est constitué de l’observatoire d’altitude du Maïdo (2160 m, situé en couche limite le jour et en troposphère libre la nuit). Il héberge les lidars du SNO NDACC, l’instrument FTIR du SNO NDACC dans une salle spécifiquement dédiée et la station de mesure des gaz à effet de serre (Picarro-4gaz) du SNO RAMCES (TGIR ICOS-France).

Responsable: Jean-Pierre Cammas

Site web: https://lacy.univ-reunion.fr/observations/observatoire-du-maido-opar/

P2OA

P2OA

Le site P2OA, ou Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) dispose de deux sites dans les Hautes-Pyrénées dévolus à l’expérimentation et à l’observation de l’atmosphère : le Centre de Recherche Atmosphériques (CRA), situé près de Lannemezan à 588 m d’altitude, et, distant de 28 kilomètres, le Pic-du-Midi (PDM) à 2877 m d’altitude. Grâce aux personnels scientifiques et techniques, aux infrastructures et aux capacités d’accueil de ces deux sites, des observations en météorologie, chimie et électricité atmosphériques y sont conduites depuis plusieurs décennies. La Plate-forme P2OA a trois missions principales :

  • L’observation continue de grandeurs atmosphériques
  • L’accueil de campagnes expérimentales
  • La formation sur le terrain
    Outre les observations et expérimentations menées indépendamment sur chaque site du fait de leurs potentialités propres, la configuration géographique des sites permet, par l’exploitation de mesures coordonnées, l’étude spécifique des échanges de masses d’air et de constituants atmosphériques entre la plaine et la montagne, ou entre la couche limite et la troposphère libre.

Responsable: François Gheusi

Site web: http://www.aero.obs-mip.fr/observation/p2oa

OHP

L’Observatoire de Haute-Provence – UMS Pythéas est un site d’observation de l’INSU du CNRS pour l’astronomie, l’environnement et l’étude de l’atmosphère. Il accueille des chercheurs de toutes nationalités qui utilisent ses moyens performants, télescopes, lidars, et plateforme d’étude de la biodiversité. Il est aussi très actif dans l’enseignement et la formation, et est le seul observatoire en activité dont on peut visiter les installation.
Le premier domaine de recherche est l’astronomie et astrophysique: ce site héberge plusieurs instruments, dont le télescope de 193 cm qui a permis la découverte de la première exoplanète ; il est doté d’un spectrographe innovant qui le place parmi les meilleurs au monde.
Un autre domaine d’études sont les sciences de l’atmosphère : la station géophysique est l’une des plus importantes du réseau mondial de détection des changements de composition de l’atmosphère (NDACC). Les mesures sont effectuées par LIDARs (incluant un laser), spectromètres et ballons sondes. La plateforme s’occupe aussi d’écologie: l’O3HP (Oak Observatory at OHP) étudie la forêt de chênes pubescents et l’évolution de la biodiversité soumis aux changements globaux.  

Responsable: Irène Xueref-Remy

ATOLL

Située au cœur du campus de l’Université de Lille, à Villeneuve d’Ascq, sur le toit du département de Physique, la plateforme multi-laboratoires « ATOLL (ATmospheric Observations in liLLe) » est instrumentée pour mesurer un ensemble de variables atmosphériques d’intérêt pour le climat, la qualité de l’air et la validation satellitaire. Elle s’inscrit donc, depuis le début des années 90, dans une démarche d’observations automatisées au long cours.

ATOLL

Territoire au relief peu prononcé, la région Hauts-de-France, pourvue de zones très urbanisées, industrialisées mais aussi rurales, est au carrefour de masses d’air atmosphériques enrichies en éléments gazeux et particulaires, naturels et anthropiques, en provenance de régions parfois très lointaines. Les technologies à l’œuvre permettent la mesure et la surveillance de la composition aérosols-nuages-gaz, la mesure de la variabilité et l’évolution de l’atmosphère de l’extrême nord de la France, dans ses différents compartiments (depuis le sol jusqu’à la stratosphère).

La plateforme (gérée par le LOA) opère 2 Services Nationaux d’Observation de l’INSU (PHOTONS-AERONET/EARLINET pour les aérosols et NDACC-UV pour le rayonnement UV) constitutifs d’ACTRIS-France, ainsi que des instruments de mesures in situ aérosols/gaz en collaboration avec plusieurs institutions, dont l’IMT Lille Douai.

Les activités scientifiques, techniques et de services relatives à la photométrie et au sondage Lidar, sont intégrées dans la Central Facility CARS d’ACTRIS-EU et sont labellisées par l’Université de Lille. La plateforme ATOLL a été raccordée officiellement à ACTRIS-EU comme National Facility française pour les observations pérennes des aérosols par photométrie solaire/lunaire, par lidar (CARS),  par technique in situ (ECAC).

Ces activités s’enrichissent dans le cadre de partenariats académiques (Labex CaPPA, projets européens I3-ACTRIS, AERIS/ICARE) et industriels (Labcom AGORA-Lab avec CIMEL ; GRASP-SAS) et bénéficient d’un fort soutien régional, notamment via les Contrats de Plan Etat-Région.

Contact : Philippe Goloub

Météopole

Meteopole SI
Météopole Site Instrumenté © MétéoFrance

Le site instrumenté de la Météopole a été créé en 2012 sur une zone de prairie semi-urbaine de 10 ha située au sud du bâtiment principal du CNRM à Toulouse. Sa création est le fruit d’une longue expérience du laboratoire dans le suivi à long terme de jachères et de prairies au sud de
Toulouse (projets MUREX 1995-1997 et SMOSREX 2000-2012). L’instrumentation permet d’accéder notamment au bilan d’énergie en surface et aux flux turbulents de CO2 , aux propriétés de la végétation et du cycle du carbone local, ainsi qu’aux profils de température et d’humidité dans le sol (jusqu’à une profondeur de 2.2 m). L’infrastructure inclut un mât de 3 m, un mât de 10 m, un portique et une fosse.
Le site est associé aux IR ACTRIS et ICOS et les données diffusées via AERIS. Il a été récemment utilisé pour tester la possibilité d’évaluer l’humidité du sol en surface en utilisant la technique de réfractométrie interférentielle GNSS. Les données du site sont également de plus en plus utilisées pour évaluer les modèles de prévision de METEO-FRANCE (modèle régional à maille fine AROME et modèle global ARPEGE). Un travail est notamment en cours sur ce sujet concernant la représentation des bilans d’énergie et d’eau en surface. Le développement du site se poursuit avec par exemple l’intégration de données d’instruments gérés par la Direction des Systèmes d’Observation de METEO-FRANCE, l’installation d’un photomètre hyperspectral (projet LEFE CASPER) et un projet concernant l’énergie solaire photovoltaïque.

Responsable: Guylaine Canut

Site web: http://www.umr-cnrm.fr/spip.php?rubrique279

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