AERONET présenté à la COP26

Le réseau AERONET permet, depuis 1993, de mesurer, étudier et comprendre, depuis le sol, par télédétection passive, la variabilité des paramètres aérosols, de détecter d’éventuels changements et d’aider à quantifier leurs multiples impacts sur la qualité de l’air et le climat. Les variables mesurées sont très utilisées pour les validations spatiales, des modèles, les climatologies aérosols et synergies instrumentales.

Le LOA  et CIMEL, en collaboration avec le Goddard Space Flight Center de la NASA, sont, au début des années 1990, à l’origine du photomètre solaire robotisé équipant le réseau AERONET. Depuis sa création, le LOA développe des photomètres pour mesurer les propriétés des aérosols par télédétection. La rencontre de chercheurs du CNRS et de la NASA avec l’industriel CIMEL a conduit à la définition d’un photomètre solaire automatique, robuste, autonome et transmettant ses données en temps réel. Le CNRS et le CNES cofinancèrent les premiers exemplaires à Lille et au Cap Vert. Grâce à leur expertise, les partenaires mettent en place les protocoles de mesures, d’étalonnage et le premier traitement automatisé avec diffusion immédiate et publique, clés du succès. En 1998, la composante française (PHOTONS) est labellisé Service d’Observation INSU. En 2011, le projet ACTRIS-1 (FP7) reconnait ce service avec le financement du Centre d’Etalonnage AERONET-Europe piloté par le LOA. Cette reconnaissance se poursuit en 2015 avec ACTRIS-2 (H2020), puis en 2016 avec son inclusion dans les infrastructures nationale (ACTRIS-FR) et européenne (ACTRIS-RI). 

Le 10 novembre 2021, lors de la COP26 à Glasgow, le programme AERONET a été présenté par Brent Holben de la NASA.